Seven tapped for the Supreme Court of Canada

This year again, ºÚÁϲ»´òìÈ Law BCL/JD graduates fared outstandingly well in the run for Canada’s most coveted judicial clerkships, securing seven spots. Faites la rencontre de six de nos sept auxiliaires juridiques qui se dirigeront vers le plus haut tribunal du pays en 2026-2027.

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Olivier Henripin, BCL/JD’23

Auxiliaire juridique pour l’honorable juge Malcolm Rowe

Je suis actuellement avocat-recherchiste à la Cour d’appel du Québec pour l’honorable juge en chef Manon Savard. À la Faculté, j’ai eu la chance de travailler comme assistant de cours et assistant de recherche de la professeure Johanne Poirier, qui m’a transmis sa passion pour le fédéralisme. Avant de commencer mes études de droit, j’étais professeur adjoint et titulaire de la Chaire Helen H. Rigali à l’Université Loyola à Chicago, où j’enseignais les relations internationales. J’avais auparavant été chercheur postdoctoral à la Elliott School of International Affairs à Washington, D.C., et chercheur invité à l’Université Nationale Chengchi à Taïwan. Je suis titulaire d’un doctorat en science politique de l’Université Northwestern.

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What interested you in applying for a Supreme Court clerkship?

My experience at the Quebec Court of Appeal has fueled my interest in cases that involve challenging new questions of law and/or complex social issues. A year spent working on precisely this kind of case sounded like a pretty good deal!

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Comment avez-vous appris que votre candidature était retenue?

Difficile de se concentrer sur son travail le matin de l’annonce des résultats. Plutôt que d’attendre nerveusement dans mon bureau que le téléphone sonne (ou pas…), j’avais décidé d’aller me promener dans le Vieux Montréal. Je ne me suis pas rendu très loin; le téléphone a sonné au moment où je sortais de la Cour d’appel. Quelques heures plus tard, j’ai souligné l’occasion avec d’autres heureux élus de la Cour un verre à la main, comme m’avait d’ailleurs sagement suggéré de le faire le juge Rowe.

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Nicolas Kamran, BCL/JD’24Ìý

Clerk for the Hon. Justice Mahmud Jamal, BCL’93, LLB’93

I was born and raised in Montreal, my parents having arrived in Canada from Tehran and Brussels. Their stories nourished my curiosity for the diversity of the human experience, a curiosity that was honed through my studies at ºÚÁϲ»´òìÈ University. I graduated in 2024 with a BCL/JD and a minor in Philosophy. Over the past year, I have been working as a law clerk at the Federal Court in Ottawa.

At ºÚÁϲ»´òìÈ, I was fortunate to work as a research assistant to Professors Frédéric Mégret, Jonas-Sébastien Beaudry, Nandini Ramanujam, Marie Manikis, and François Crépeau. I am deeply grateful for the trust they placed in my abilities and the guidance they provided to me in both their words and example. A warm thanks is also due to Professor René Provost, whose unfailing kindness and creativity have given shape to the kind of scholar I want to be.

I am further indebted to Eva Tache-Green and the criminal defence team at Nunavut Legal Aid, with whom I worked in 2022. In many ways, my experiences up north still ground my understanding of Canadian law.

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Qu’est-ce qui vous a intéressé à postuler comme auxiliaire juridique à la Cour suprême?

Le travail d’auxiliaire juridique est pour moi une forme de service public extrêmement gratifiante. C’est un immense privilège de pouvoir se mettre au service de l’administration de la justice, tout en travaillant sur les enjeux les plus fondamentaux du droit canadien.

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How did you find out you had been chosen?

I was in the midst of writing a bench memorandum when a dear colleague of mine came to check in on me. As we began speaking, I received a call. I was floored with joy when I heard Justice Jamal’s voice on the other line, a joy that only grew throughout the day as I learned that I would be clerking once more with a good friend and colleague from the Federal Court. The bench memorandum would have to wait for a day.

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Riley Klassen-Molyneaux, BCL/JD’22

Auxiliaire juridique pour l’honorable juge Michelle O’Bonsawin

Je suis actuellement recherchiste (judicial law clerk) à la Cour d’appel du Québec à Montréal. Avant de commencer mes études en droit à ºÚÁϲ»´òìÈ en 2018, j’avais déjà complété deux baccalauréats, l’un en philosophie et l’autre en français. J’avais également terminé une maîtrise ès lettres en littérature française en me concentrant sur le lien entre la Commission de vérité et réconciliation et la littérature autochtone issue du Québec.

Une fois rendu à la Faculté de droit, j’ai été rédacteur à la Revue de droit de ºÚÁϲ»´òìÈ pendant trois ans et j’ai publié trois articles en tant qu’étudiant. J’ai participé au concours de plaidoirie Adam F. Fanaki en droit de la concurrence où j’ai gagné le deuxième meilleur plaideur. Comme loisir, je fais du jiu-jitsu brésilien plusieurs fois par semaine et je profite pleinement de la vie à Montréal.

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Qu’est-ce qui vous a intéressé à postuler comme auxiliaire juridique à la Cour suprême?

En tant que personne curieuse, j’adore la recherche, la rédaction et les discussions intellectuelles qui remplissent mes journées à la Cour d’appel. C’est donc ma curiosité et mon désir d’avoir une expérience pédagogique dans plusieurs domaines de droit qui m’ont inspiré à postuler à la Cour suprême. Les dossiers seront invariablement complexes et intéressants, et j’ai hâte d’en discuter avec ma juge et avec mes collègues.

L’occasion de postuler à la Cour suprême ne se présente généralement qu’au début d’une carrière en droit. J’ai tant apprécié mon expérience à la Cour d’appel que j’ai saisi la balle au bond en postulant à la Cour suprême. L’expérience en soi sera assurément inoubliable, mais elle sera également bénéfique pour ma carrière dans le milieu juridique.

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Comment avez-vous appris la nouvelle?

Pour plusieurs raisons, ma blonde et moi avions prévu un voyage à Québec ce vendredi-là.

J’étais donc chez Allô mon Coco à Québec en train de commander un déjeuner quand j’ai reçu l’appel de Madame la juge O’Bonsawin. La conversation était brève, mais suffisamment longue pour constater que, outre ses accomplissements professionnels, elle semble être une personne gentille et bienveillante avec qui j’ai évidemment hâte de travailler.

Peu importe la nouvelle que j’allais recevoir, ma blonde et moi avions décidé que nous allions au spa nordique à Québec. Si je recevais un appel, ce serait un spa de célébration, et, si je ne le recevais pas, ce serait un spa de consolation.

De toute manière, j’avais décidé que mon estime de soi n’allait aucunement être affectée par le résultat du processus de sélection. Tout le monde qui postule possède une belle candidature, donc, très souvent, la chance a un rôle important à jouer dans le processus. Ainsi, si je n’allais pas recevoir d’offre, je serais encore quelqu’un de digne et d’intelligent. Si j’en recevais une, je n’allais pas permettre que cela me monte à la tête : j’allais rester humble dans tous les cas.

Enfin, heureusement, la chance a fait en sorte que j’ai pris un spa de célébration !

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Audrey Matheson, BCL/JD’24

Clerk for the Hon. Justice Sheilah Martin, BCL’81, LLB’81

Prior to attending law school, I studied criminology at the University of Ottawa. During my time at ºÚÁϲ»´òìÈ, I enjoyed completing a student clerkship at the Criminal and Penal Division of the Court of Quebec, and contributing to the important work of the Refugee Centre and Innocence ºÚÁϲ»´òìÈ. I was fortunate to work as a research assistant for Professor Marie Manikis, Senator Brent Cotter, and Senator Howard Wetston. I am currently working as a judicial law clerk at the Superior Court of Justice in Toronto and will be clerking at the Ontario Court of Appeal in the upcoming year.

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Qu’est-ce qui vous a intéressée à postuler comme auxiliaire juridique à la Cour suprême?

La richesse de mon expérience et l’ampleur de mon apprentissage à la Cour supérieure m’ont motivée à postuler pour une autre cléricature. J’étais enjouée à l’idée de me mettre au service d’une cour qui rend des décisions bilingues sous deux systèmes juridiques et entend des causes d’intérêt national. J’ai hâte de réfléchir et contribuer à l’évolution du droit, travailler sur des dossiers complexes et stimulants, et collaborer avec des collègues et juges inspirants.

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How did you find out you had been chosen?

I opted to work from home that day, knowing full well that I would likely be distracted. Just before 10:00 a.m., the phone rang. It was Justice Martin calling to offer me a position in her chambers. I enthusiastically accepted and the rest of the day was a blur of excitement and celebration.

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Jacqueline Sirois, BCL/JD’24

Auxiliaire juridique pour l’honorable juge Mary Moreau

Je suis une fière Fransaskoise, actuellement auxiliaire juridique auprès de l’honorable juge en chef Robert Leurer et l’honorable juge Jillyne Drennan à la Cour d’appel de la Saskatchewan. Avant mes études en droit, j’ai complété un baccalauréat en science politique à l’Université d’Ottawa tout en travaillant au Sénat du Canada. Durant mon parcours à la Faculté de droit de ºÚÁϲ»´òìÈ, j’ai eu le plaisir de participer à divers concours de plaidoirie, dont la première participation de ºÚÁϲ»´òìÈ au Concours Michel-Bastarache, de travailler comme assistante de recherche avec la Professeure Yaëll Emerich, ainsi que de coordonner notre section d’Étudiant(e)s Pro Bono du Canada, entre autres expériences.

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Qu’est-ce qui vous a intéressée à postuler comme auxiliaire juridique à la Cour suprême?

J’ai toujours admiré l’ampleur du travail des juges de la Cour suprême du Canada, alors la possibilité de contribuer à façonner le paysage juridique à l’échelle nationale par la recherche approfondie, l’analyse critique et la rédaction juridique m’a beaucoup interpellée. Mon initiation au rôle d’une auxiliaire juridique lors de ma cléricature étudiante auprès de l’honorable juge Éric Downs à la Cour supérieure du Québec et mon expérience actuelle comme auxiliaire juridique ont confirmé mon intérêt pour ce travail.

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Comment avez-vous appris que votre candidature était retenue?

Je commençais tout juste ma journée de travail à la Cour d’appel et j’étais au milieu d’une discussion avec l’une des juges lorsque mon téléphone a sonné. Aussitôt que j’ai répondu, j’ai reconnu la voix de la juge Moreau qui m’a invité à me joindre à son cabinet en 2026. J’ai été honorée par cette occasion de travailler pour elle! Après notre conversation téléphonique, je me suis précipité à partager la nouvelle avec les juges et des célébrations ont suivi.

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Amélia Souffrant, BCL/JD’23

Clerk for the Hon. Justice Nicholas Kasirer BCL’85, LLB’85

Amélia was born and raised in Montreal, and is of Haitian descent. She graduated in May 2023 with her BCL/JD with a minor in sociology. Before the Faculty of Law, she studied Arts & Science at Collège de Bois-de-Boulogne. She summered at McCarthy Tetrault in Montreal, and she is currently clerking at the Federal Court in Ottawa. She was called to the Quebec Bar this past February.

During her time at the Faculty, Amélia worked as a Research Assistant for Dean Robert Leckey, and for the Youth Access to Justice section of the ADAJ project supervised by Prof. Shauna Van Praagh. She also completed a student clerkship at the Youth Division of the Court of Quebec for two judges. She was co-president of the Black Law Students Association of ºÚÁϲ»´òìÈ and a member of the racial profiling committee of the Saint-Michel Legal Clinic. Amélia has received numerous awards and scholarships for her academic excellence and community involvement, including the Lieutenant-Governor of Quebec's Youth Medal.

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Qu’est-ce qui vous a intéressée à postuler comme auxiliaire juridique à la Cour suprême?

Je suis particulièrement intéressée par le rôle unique que joue la Cour suprême dans le développement du droit au Canada. De plus, j’aime énormément mon travail en ce moment à la Cour fédérale; c’est un immense privilège de pouvoir contribuer à l’administration de la justice, particulièrement en matière d’immigration. Je serai donc en mesure de poursuivre cette expérience formatrice et enrichissante au sein de la plus haute cour du pays.

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Comment avez-vous appris que votre candidature était retenue?

J’avais décidé de travailler de la maison ce matin-là pour pouvoir attendre de recevoir des nouvelles. Je commençais ma journée lorsque j’ai reçu un appel; l’afficheur indiquait «SUPREME CRT». C’était Monsieur le juge Kasirer à l’autre bout du fil qui m’offrait le poste— j’ai bien sûr accepté sur le champ! J’ai annoncé la bonne nouvelle à mes proches, puis je suis allée au bureau célébrer avec mes collègues de la CF.

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