Le professeur Simon Roy remporte le prix 2025 pour cliniciens-chercheurs du Marathon de l’esporir pour ses recherches sur le mélanome

Simon Roy, professeur adjoint au Département de pathologie, est l’un des quatre cliniciens-chercheurs en début de carrière à travers le Canada à recevoir le prix 2025 pour cliniciens-chercheurs par le Réseau des centres d’oncologie du Marathon de l’espoir (MOHCCN).

D’une valeur de 225Ìý000 dollars, ce prix soutient de jeunes cliniciens-chercheurs prometteurs qui mènent des recherches de pointe en oncologie de précision, en collaboration avec et sous la supervision d’équipes déjà financées par le MOHCCN. Chacun recevra 450Ìý000 dollars (225 000 dollars du réseau et 225Ìý000 dollars de fonds de contrepartie).

Clinicien-chercheur et dermatopathologiste, le professeur Roy partage son temps entre son travail clinique en dermatopathologie au site Glen du Centre universitaire de santé ºÚÁϲ»´òìÈ et la direction de son laboratoire de recherche translationnelle à l’Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman.

«ÌýJe suis honoré de recevoir le Marathon of Hope Clinician Scientist Award alors que je commence ma carrière indépendante et lance mon laboratoireÌý», a déclaré le professeur Roy. «ÌýLe mélanome acral est depuis longtemps un sous-type peu étudié, et ce soutien nous permettra de constituer les bases de données et les outils nécessaires pour mieux comprendre et traiter ce cancer agressif, en particulier chez les patients historiquement sous-représentés dans la recherche.Ìý»

Ses recherches visent à combler les lacunes critiques dans la prise en charge du mélanome grâce à la génomique spatiale, en mettant l’accent sur des sous-types rares tels que le mélanome acral lentigineux (ALM), une forme agressive de cancer de la peau qui touche de manière disproportionnée les patients à la peau foncée, une population encore largement négligée dans la recherche sur le cancer.

L’ALM se développe généralement sur les paumes, les plantes des pieds ou sous les ongles, et il est plus difficile à détecter et à diagnostiquer que d’autres cancers cutanés. Il présente également un pronostic plus défavorable chez les patients à peau foncée. Les bases de données actuelles sur le cancer de la peau comprennent peu de cas d’ALM, en particulier provenant de personnes d’ascendance mixte ou non européenne.

L’objectif du professeur Roy est d’identifier les facteurs associés à un comportement agressif de l’ALM afin d’aider les médecins à mieux prédire quels patients présentent le plus haut risque de complications graves. Des recherches récentes menées par son équipe ont mis en évidence des marques spécifiques de méthylation de l’ADN, ou petites étiquettes chimiques, dans des échantillons de tumeurs, qui pourraient expliquer pourquoi certains ALM deviennent si agressifs et résistants à l’immunothérapie.

Grâce au soutien financier du MOHCCN, l’équipe recueillera et analysera des échantillons tumoraux et sanguins d’ALM provenant de patients de diverses origines. Elle utilisera ensuite ces données, combinées à des informations cliniques telles que l’âge, l’origine ethnique et le stade de la maladie, pour développer un modèle prédictif qui aidera les médecins à évaluer le risque d’ALM agressive chez leurs patients.

En identifiant de nouvelles méthodes pour détecter et suivre plus tôt l’ALM, ces travaux pourraient aider les médecins à personnaliser les traitements pour chaque patient, en particulier ceux qui sont sous-représentés dans les études sur le cancer de la peau, ce qui permettra à terme de réduire le nombre de cas graves d’ALM tout en améliorant la qualité de vie et la survie des personnes touchées par ce cancer agressif.

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Pour en savoir plus sur les recherches du Dr Roy, cliquez ici :Ìý

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