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Une nouvelle solution de détection des nanoplastiques et microplastiques dans l’environnement

Abordable et efficace, l’outil HoLDI-MS facilitera la surveillance de la pollution plastique à l’échelle planétaire
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 1 May 2025

Une équipe de recherche de l’Université ºÚÁϲ»´òìÈ a mis au point une technologie abordable et à haut rendement pour la détection des nanoplastiques et des microplastiques dans l’environnement.

Ces particules omniprésentes entraînent des risques pour la santé et l’environnement et sont difficiles à détecter à l’échelle nano. Or, la plateforme de test HoLDI-MS, imprimée en 3D, élimine les limites de la spectrométrie de masse traditionnelle en permettant l’analyse d’échantillons sans préparation complexe. Selon l’équipe de recherche, la plateforme HoLDI-MS, abréviation de « hollow-laser desorption/ionization mass spectrometry », soit « spectrométrie de masse par désorption/ionisation par faisceau laser creux », permettra également de détecter les particules de plastique présentes dans l’eau.

« Avec HoLDI-MS, nous proposons une méthode quantitative très précise, efficace et abordable, ce qui la rend accessible aux chercheurs du monde entier », indique Parisa Ariya, professeure de chimie, qui a dirigé l’étude publiée en mars dernier dans la revue . « Cette solution nécessite peu d’énergie, est recyclable et ne coûte que quelques dollars par échantillon. »

Selon les chercheurs, le nouvel outil fera également progresser la coopération internationale dans la lutte contre la pollution plastique, conformément aux appels lancés par le Programme pour l’environnement des Nations Unies en faveur de l’amélioration des méthodes.

« Jusqu’à présent, il n’existait pas de protocoles universels établis pour la détection des nanoplastiques dans un environnement complexe », rappelle la Pre Ariya.

« Cette technologie nous permet d’identifier les principales sources de nanoplastiques et de microplastiques dans l’environnement et, plus important encore, de comparer et de valider les données de laboratoires du monde entier, ce qui constitue une étape cruciale vers l’harmonisation de la recherche mondiale sur la pollution plastique », précise-t-elle.

Dans le cadre de l’étude, l’équipe a identifié du polyéthylène et des polydiméthylsiloxanes dans l’air intérieur et des hydrocarbures aromatiques polycycliques dans l’air extérieur.

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L’article « », par les laboratoires de la Pre Ariya, Wang et coll., a été publié dans la revue Nature’s Communications Chemistry.

Ces travaux ont été subventionnés par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et le Conseil national de recherches Canada (CNRC).

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